La fête du Losar est sur le point d’être célébrée dans un village traditionnel tibétain.
Langmusi, situé au sud du Gansu, fait partie de ces haut lieux du Tibet géographique qui compte cinq provinces : le nord du Yunnan, le Qinghai, l’ouest du Sichuan, le Gansu et, bien entendu, le Tibet et sa capitale Lhassa.
Pékin n’en reconnaît qu’une, la province du Tibet. L’arrivée massive de chinois hans à Lhassa, ainsi que le gouvernement en place tue à petit feu la culture tibétaine.
Mais de nombreux villages des régions voisines perpétuent la tradition et les fêtes religieuses sont célébrées comme autrefois.
Les hans ne viennent pas dans ces villages pour y vivre, préférant rester dans les grandes villes industrielles comme Lhanzou. Mais la construction d’aéroports dans les petites bourgades, ainsi que la ligne ferroviaire Pékin-Lhassa, augmenteront considérablement le nombre de visiteurs venant de l’Est du pays, ainsi que les investisseurs qui savent que tout est encore à faire. Malgré de nombreux efforts de la part de ce peuple à se faire reconnaître en tant que tel, les politiques ne leur accordent toujours pas les mêmes droits qu’aux chinois, situation que connaissent également les Ouïgours.
Des affrontements entre tibétains et forces de l’ordre chinoises auront même lieu quelques mois plus tard dans ces villages faisant quantité de victimes ainsi que de nombreuses arrestations.